Le mythique festival de Tabarka a connu plusieurs éclipses, mais renaît toujours de ses cendres. Relancé cette année par une nouvelle association, il prouve une fois encore que la tradition du jazz est bien ancrée à Tabarka.
C’est un festival mythique qui vient de clôturer son édition 2019 avec la prestation enflammée de la Jamaïcaine Diana King (photo), connue pour son single “Shy Guy’’.
Le public était au rendez-vous à la Basilique, ancienne citerne romaine, transformée en église sous le protectorat français, et qui accueille le festival depuis ses débuts.
L’événement avait été lancé en 1973 par Lotfi Belhassine avec un slogan est resté fameux : “Je ne veux pas bronzer idiot”. A l’époque, Tabarka n’était qu’un petit village de pêcheurs. Ce qui ne l’a pas empêché d’accueillir de grandes stars comme Joan Baez, Léo Ferré, Miles Davis, Barbara Hendricks…
Depuis les années 1990, le festival s’est placé résolument sous le signe du jazz. Après des années difficiles, il vient d’être relancé par l’Association du Développement culturel de Tabarka. La programmation, tunisienne et internationale, était teintée de couleurs africaines, orientales, house ou metal.
Une édition réussie qui promet au festival un avenir digne de son passé.
Diana King au Tabarka Jazz Festival 2019